Nous n'écoutons pas l'autre. Nous préférons remplir les blancs avec nos propres croyances, nos généralisations, nos interprétations, nos conclusions hâtives, nos lectures de pensée...
Cela nous permet de nous confirmer dans nos certitudes (dans notre masque) et d'éviter ainsi la peur et la honte. Cela nous permet de ne pas risquer de voir ressurgir nos émotions et souffrances anciennes.
De cette manière, nous ne pouvons pas nous rencontrer. Quand nous avons le sentiment que l'autre nous agresse, nous juge, nous pensons que c'est lui qui a un problème. En réalité, il est en train de tenter de nous dire quelque chose et il ne sait pas le formuler autrement. Plutôt que de nous sentir blessés, c'est à dire attaqués dans notre image et de nous jeter dans le conflit, il vaudrait mieux essayer de l'écouter. C'est seulement ainsi qu'on peut lui montrer qu'on l'entend...
Le questionnement permettra d'identifier ce qui se cache dans la formulation initiale en identifiant les besoins, les désirs, la frustration, la colère, l'agressivité, la violence.
Sans oublier, que dans tout conflit, aucune solution n'est possible si chacun des adversaires est incapable de prendre sérieusement en considération le point de vue de l'autre.