Nos émotions à même la peau. Sensible, soumise au stress, notre peau est bavarde; elle révèle tous ces petits troubles que nous aimerions bien nous cacher. De nombreuses études ont établi l'impact de nos émotions sur notre épiderme; Et pour cause, lorsque nous sommes au stade de l'embryon, c'est la même zone qui donne naissance aux cellules de la peau et celles du cerveau. les deux organes sont jumeaux : si l'un a peur, l'autre se met en ordre de marche pour le défendre. Même les grandes joies sont un stress. Des tests ont démontré que les tensions agissent comme un étau : contrainte, la peau est mal oxygénée, à cause de la concentration de radicaux libres. Nos émotions peuvent ébranler notre système immunitaire et, ainsi, révéler ou aggraver certaines maladies cutanées. Face a de très fortes émotions, la peau se comporte parfois comme un enfant hyperactif et utilise un langage qui lui est propre pour crier ce que l'on voudrait bien (se) cacher. Sur les modifications cutanées durables, les médicaments sont rarement nécessaires. En revanche, la relaxation, la méditation, le yoga, l'hypnose, le coaching, qui nous invitent à accepter nos émotions et à les relativiser, ont largement prouver leur efficacité. Quand on a l'impression que notre corps nous lâche, on essaye de compenser, de garder le contrôle au lieu de l'écouter. Ne serait-ce pas pourtant le moyen le plus sûr de comprendre notre esprit.