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12 déc. 20183 Min

Le réflexe de contraction

Mis à jour : 13 déc. 2019

Imaginez comment vous sentiriez-vous si vous étiez, golfeur professionnel sur le point d'exécuter un cou roulé de 3 mètres, à la fin d'une partie serrée, avec l'assurance d'une première place si votre balle atteint son objectif...
 

 
Imaginez que vous êtes un vendeur sur le point de rendre visite à l'un de vos plus gros clients, vous savez qu'il envisage de changer de fournisseur...
 

 
Imaginez que vous êtes un musicien professionnel, un soliste sur le point de s'exécuter devant mille spectateurs... Qui manque de confiance en lui-même...
 

 
Imaginez que vous devez prendre une décision importante de marketing dès maintenant, dans un contexte d'incertitude...
 

 
Imaginez que vous êtes un acteur ou un étudiant le point d'auditionner ou de passer une entrevue décisive pour votre carrière...


 
Dans chaque cas, vous pourriez éprouver la tendance défensive naturelle, qui consiste à vous contracter, à ressentir de la tension et, de ce fait, à vous limiter vous-même.
 

 
C'est tendance se nomme le réflexe de contraction.


 
Chaque fois que l'être humain perçoit un signal de danger, il se produit en lui une réaction naturelle, un réflexe de contraction. Ce réflexe entraîne généralement la contraction des muscles du cou et des épaules, suivie immédiatement par la tension de tous les autres muscles du corps, bien que le phénomène puisse varier d'un individu à un autre. Il s'agit d'une réaction qui nous prépare au combat ou à la fuite et qui fait partie de notre instinct de survie fondamental.

Beaucoup de situations peuvent déclencher le réflexe de contraction, que ce soient des stimuli externes très réels ou quelque vague perception d'un danger.
 

 
Chez les êtres humains, la critique, les insultes, la crainte de l'échec ou de l'embarras peuvent provoquer ce réflexe. Et ce n'est pas seulement ce que les autres nous disent qui peut nous crisper. L'esprit ne fait pas la distinction quant à l'origine de la menace. Nos propres peurs, pensées négatives et dialogue intérieur peuvent nous pousser à nous contracter.

En fait pour bon nombre d'entre nous, la source la plus fréquence de tension de contraction et de malaise reste ce qu'ils se disent à eux-mêmes.
 

 
Quelques exemples de phrases portant sur les croyances "limitantes :
 

 
" je ne crois pas que je peux" ; " je suis pas sûr de moi-même" ; peut-être que ne le ferai pas" ; " bon sang qu'est-ce qui cloche en moi?" ; " il faut que j'y arrive pour me sentir bien dans ma peau" ; " je ne suis pas à la hauteur" ... Au fond tout cela signifie que nous ne croyons pas être à la hauteur de la situation.
 

 
Le corps et l'esprit ne font qu'un. Chacune de nos pensées, s'exprime dans notre corps et dans notre respiration. Les pensées marquées par la confiance en soi et le sentiment d'être compétent favorisent généralement l'inspiration, l'expansion et les sentiments d'aisance et de puissance. Par contre, les pensées parasites empreintes de peur, d'inquiétude et de négativisme engendrent contraction, tension, et entravent le sentiment de malaise.
 

 
Un bon moyen de briser ce cycle de tension consiste à développer votre réflexe de relâchement et à apprendre à considérer la tension comme une incitation au relâchement et à la respiration. La relation entre le changement et le réflexe de relâchement est d'une simplicité remarquable. Chaque fois que vous santé que vous vous tendez ou contractez, relâcher la tension... Et respirez.
 

 
Il ne faut pas combattre la tension ou vous inquiétez des résultats... considérez plutôt la situation comme une incitation au relâchement.

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